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L'OM entonne l'Hymne de la confianceFace à Manchester, Marseille veut confirmer son retour en forme.

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publié le 29 septembre 1999 à 0h54

Marseille de notre correspondant

Rolland Courbis n'a toujours pas vu un «bon» match de son équipe, il compte à chaque fois sur les doigts d'une main les ­ rares ­ joueurs en forme (trois ici, cinq le match suivant), mais le coach marseillais respire un peu mieux. Sa sortie du terrain, dimanche soir, après la victoire 2-1 à Rennes, presque en dansant d'un pied sur l'autre, le sourire aussi large que le tour de taille, en disait long sur son soulagement. Même s'il a l'habileté de la jouer modeste. «Pour une occasion réussie et un arrêt déterminant, je passe maintenant pour quelqu'un d'intelligent, après avoir été stupide, a-t-il expliqué à La Provence. C'est une profession où, en 90 minutes, il y a beaucoup de changements.» Il lui a suffi de deux matchs et autant de victoires (Croatia Zagreb, Rennes), venant après deux succès sans convaincre (Sturm Graz et Troyes), pour désamorcer le mécanisme du siège éjectable qui menaçait de se mettre en branle et de le balancer au-delà des tribunes du Vélodrome, au mieux vers la mer, au pire dans les bras des supporters, qui n'en auraient fait qu'une bouchée. Enfin, une et demie, vu le gaillard.

Coup de poker. Les théoriciens retiendront que c'est par un coup de poker que la chance a souri à ce fou de jeu, qui dit ne plus pratiquer dans les casinos et doit donc se rabattre sur les terrains de foot. A Zagreb, en Ligue des champions, Courbis a aligné mercredi dernier une équipe inédite, laissant Fabrizio Ravanelli et Florian Maurice sur le ban