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Libération

Voile. 12e édition de la mini-transat.La météo s'acharne contre la mini flotte

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publié le 29 septembre 1999 à 0h54

La flotte de la Mini-Transat, trois jours après son départ de

Concarneau, fait bien pitié. Hier soir, vingt bateaux étaient de retour à quai. Certains skippers ont rejoint Concarneau pour des avaries en cascade; d'autres ont songé que la prudence exigeait d'attendre de meilleures conditions climatiques pour reprendre la mer.

Blessure. Le jeune Ecossais Yann Jameson (Toubois), grand-voile déchirée, est depuis hier à Sainte-Marine (Finistère). C'était un des favoris dans la catégorie des bateaux de série (Pogo). Le Briochin Florian Allain (CNCM Mutuelles d'Armor) sur ce même type de bateau a dû abandonner. En grimpant dans le mât il a chuté sur la bôme et s'est blessé assez sérieusement aux vertèbres dorsales. Le dilemme pour les concurrents rentrés à terre est donc de savoir quand repartir. Pour eux, les espoirs de victoire se sont noyés et la traversée du golfe de Gascogne ne mérite pas de prise de risque excessive. Or la météo sur la pointe de Bretagne reste pessimiste: un coup de vent est prévu pour demain. Il ne concerne pas les premiers de la flotte. Ainsi certains, en fin de semaine, risquent de filer le long des côtes portugaises en direction des Canaries quand d'autres en seront encore à entamer leur première étape.

En tête de cette flottille qui a échappé sans trop de casse à la dépression des dernières 48 heures, on retrouve le dernier vainqueur de l'édition 1997: Sébastien Magnen. Derrière le skipper de Team Jeanneau-Voiles Mag, au classement d'hier midi, se trouvait