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Libération

Foot. Trois clubs sont à égalité de points à l'issue de la 9e journée de D1. Les leaders se tiennent les crampons.

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publié le 5 octobre 1999 à 1h02

Le bonheur fut intense, mais bref. Les Sedanais n'avaient pas occupé

la tête du classement du championnat de France de D1 depuis 1965. Les hommes de Patrick Rémy, qui, il y a deux saisons, évoluaient en National (l'équivalent de la 3e division), ont goûté aux délices du leadership, après leur victoire aux forceps (2-1) samedi, sur Troyes, autre promu de Champagne-Ardennes. L'euphorie aura été de courte durée: vingt-quatre heures. Monaco a rapidement remis les points sur les «i» en s'attribuant, dimanche, la première place d'un championnat de plus en plus resserré, à l'issue d'une victoire sur Lyon (1-0).

Ce collectif monégasque est décidément plaisant. A l'image du meneur de jeu argentin Marcelo Gallardo, 23 ans, auteur, dès la cinquième minute, de l'unique but de la rencontre. Malgré un sursaut d'orgueil lyonnais en seconde période, la meilleure attaque du championnat (19 buts) n'a pas failli pour ce match au sommet de la neuvième journée, disputé devant 13 000 spectateurs ­ une affluence record pour le Stade Louis-II. Pour les hommes de Claude Puel, qui étrenneront leur position de leader dans une semaine à Bordeaux, l'avantage est ténu. Ce n'est qu'à la faveur d'une meilleure différence de buts qu'ils distancent le PSG et Auxerre.

Les nerfs du PSG. Les Parisiens étaient sans doute agacés par la correction infligée au Parc par Monaco, la semaine dernière (3-0). Ils ont passé leur nerfs sur les Nantais, à Nantes, leur donnant une leçon de football (4-0). Les buteurs: Algerino,