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Libération

JUDO. Djamel Bouras se classe 5e du Mondial et l'équipe de France déçoit. «Ce n'est pas un vendredi 13, au moins?»

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publié le 9 octobre 1999 à 1h08

Birmingham, envoyé spécial.

Depuis son retour à la compétition, en mai, lors des championnats d'Europe de Bratislava, Djamel Bouras ne s'était sans doute jamais senti aussi près du but. Son entourage était certain d'avoir retrouvé le Djamel des JO d'Atlanta, combatif et tactique, usant ses adversaires avant de les faire craquer. Mais sa montée en puissance s'est heurtée à l'Ouzbek Farkhod Turaev, un judoka solide, plus grand que lui et appliquant la même tactique.

Croissance. «Après sa médaille de bronze aux championnats d'Europe, il aurait pu renaître ici avec une médaille. Sa longue période difficile est terminée, Djamel a passé un cap et montré beaucoup de choses», explique René Rambier, l'entraîneur national des garçons. Mais, s'il est impressionnant, le judoka français manque un peu de hargne. «Il doit aussi réaliser quelques modifications techniques. Et prendre des risques. C'est là qu'on prend des médailles.» L'entraîneur national insiste sur les changements intervenus dans la catégorie de poids de Bouras. «Avant, il était le seul à être aussi grand. Maintenant, il y en a qui le dépassent d'une tête.» Pour le champion olympique d'Atlanta, cette compétition ne pouvait se passer qu'à quitte ou double. «La catégorie des moins de 81 kg est celle où il y a le plus de concurrents (55): j'ai fait six combats. Sans compter que j'ai toujours les arbitres contre moi. Et je ne m'attendais pas que l'Ouzbek soit aussi costaud.» Au final, l'aventure mondiale se solde par une 5e pla