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Libération

RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. Les patrons bleus chantent leur amitiéLe XV de France essaie de se reprendre.

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publié le 13 octobre 1999 à 1h26

Toulouse envoyé spécial

«Entre Pierre (Villepreux), Jean-Claude (Skrela) et moi, notre amitié va bien, a dit Jo Maso, manager du XV de France. Tout ce qui peut nous arriver de bien, nous le partagerons, tout ce qui peut nous arriver de mal, nous le partagerons aussi.» L'équipe de France est arrivé à cette situation incertaine où le moindre signe est interprété et ça fait beaucoup sourire Pierre Villepreux, entraîneur adjoint. «Il paraît que quand Jo parlait en conférence de presse, je dodelinais de la tête en signe de profond désaccord. Mais moi je parlais avec quelqu'un d'autre et je n'ai même pas su ce que Jo disait.»

Colère surprise. Jo Maso, qui est étranger à la colère, en piquait justement une, ce qui a beaucoup surpris. Dimanche donc, il avait mis en cause quelques joueurs. «S'il estime qu'il faut le faire, il en a parfaitement le droit, estime Villepreux. Il est manager, ça rentre dans ses attributions.» Villepreux et Maso ont partagé sur le terrain des plaisirs qui ne méritent pas d'être oubliés.

Apparemment, au sein de l'équipe de France, l'accès d'humeur de Maso a plutôt été bien accueilli. Utilisant le langage de la communication, Raphaël Ibañez, le capitaine, a jaugé l'effet produit. «Quand ça gueule en interne, que ça reste entre nous, ça ne porte pas toujours. Là, c'est exposé en public, et les joueurs le prennent plus au sérieux.»

Le plus visible pour le moment, c'est que Jo Maso n'en est pas encore revenu de l'effet produit par sa passagère virulence. Dans l'opt