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Libération

FORMULE 1. La piste de Sepang accueille son premier Grand Prix dimanche. La Malaisie s'intègre au circuit.

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publié le 15 octobre 1999 à 1h11

Sepang, envoyé spécial.

L'ambition avouée de la Malaisie est claire: détrôner Singapour dans le Sud-Est asiatique. Pour y parvenir, ce petit pays de 22 millions d'habitants est prêt à de gros efforts financiers. L'organisation d'un Grand Prix de F1, retransmis dans 207 pays, entre dans le cadre d'une conséquente campagne de promotion. C'est surtout une première bataille remportée sur la Chine et la Corée du Sud, qui avaient posé leur candidature pour l'organisation d'un Grand Prix en Asie. Une région du globe très prisée par les responsables de la F1: la publicité pour le tabac y est autorisée sans contrainte.

La Chine, le plus sérieux prétendant, a été «officiellement» écartée à cause de problèmes de «logistique». Tandis que la Corée du Sud n'a jamais présenté un dossier concret. A l'inverse de la Malaisie, où des hommes d'affaires avisés ont vite compris que seuls les projets accompagnés d'un solide plan de financement avaient des chances d'aboutir.

Feu vert. 1996: l'Etat de Malaisie signe un préagrément avec Bernie Ecclestone, le président de la FOM (Formula One Management) en charge de l'aspect commercial de la F1. La Fédération internationale de l'automobile (FIA), organisateur et propriétaire du championnat du monde de F1, donne son feu vert. Dès lors, la Malaisie peut prendre le risque de construire un circuit. A conditions de respecter l'imposant cahier des charges, elle est sûre d'apparaître au calendrier international. C'est ensuite une question de volonté. Et d'argen