Menu
Libération

Formule 1. Le pilote Ferrari, absent depuis trois mois, a signé vendredi le meilleur chrono aux essais du Grand Prix malais. Schumacher retrouve son baquet et sa forme.

Article réservé aux abonnés
publié le 16 octobre 1999 à 1h13

Sepang, envoyé spécial.

Questionné sur le retour de Michael Schumacher dans le peloton à l'occasion de l'avant-dernier Grand Prix de la saison disputé en Malaisie, Mika Hakkinen s'est fendu d'un commentaire teinté d'humour. «Franchement, j'aurais préféré qu'il reste tranquillement à la maison quelques semaines de plus.» Avant de répondre plus sérieusement que son principal souci dimanche après-midi sera de marquer plus de points qu'Eddie Irvine. Dans l'esprit du Finlandais, Schumacher n'est plus un adversaire direct depuis que l'Allemand a été victime d'un accident le 11 juillet à Silverstone. Avec une double fracture tibia péroné à la jambe droite, Schumacher a raté six courses et s'est résigné à attendre un an de plus pour prétendre offrir à Ferrari un titre mondial.

Retour prématuré. Reste que le rôle du champion allemand sera primordial dans cette course malaise. Et comme l'a reconnu Jean Todt, directeur de la gestion sportive de la Scuderia: «Toute l'équipe est aussi heureuse du retour de Michael qu'elle était triste après son accident.» C'est que Schumacher, comme tous les grands champions, possède cette capacité à galvaniser les hommes qui se mettent à son service. Pendant trois mois, privée de son champion, Ferrari a fait de la survie. Et Irvine doit beaucoup à la réussite d'être toujours en course pour le titre. Mika Salo, l'intérimaire, ne lui a pas vraiment apporté toute l'aide espérée. Et peu à peu, c'est toute l'équipe technique qui a reconnu s'être égarée dans