Bon, bon, bon" que puis-je vous dire d'optimiste et de
patriotique?"Que seule la victoire est belle. Non. Que les Fidjiens nous ont opposé une résistance digne d'une nation majeure du rugby. Non. Que les Français se sont retrouvés autour d'un capitaine sachant «capitaniser». Non. Que cette victoire est amplement méritée et qu'elle reflète la très nette mainmise d'une équipe de France sûre de son jeu et de sa force sur le match. Non. Que par ce match et son accès direct en quart de finale à Dublin, elle redevient un prétendant au titre mondial. Non. Que finalement la France ne s'impose pas qu'avec un jeu des plus sobres, deux piliers des meilleurs au monde, un demi d'ouverture dont les pieds font battre en retraite les adversaires derrière leur ligne des 22 mètres, plus un buteur efficace et des jambes qui ont un nom: Dominici. Non. Que les journalistes, tous atteints du terrible syndrome Jacquet, avaient donc raison de taire les carences et les lacunes qu'ils avouaient non sans ironie loin de toute tribune public. Non, non et non. Je ne puis vous dire autre chose que ce qui fut mon propos depuis des mois. Cette Coupe du monde n'est pas vraiment la nôtre. On n'est pas invités, les gars, faut être honnêtes. Quand on voit les feux d'artifice à trois chiffres que s'offrent les All Blacks contre les pauvres Italiens mais aussi les Tout Blancs de la reine Elisabeth contre les valeureux Tonguiens, y a pas photo. Et c'est pas un énième match sauvé par les Gros sur essais de pénali