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Libération

RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. Les ballons vivent au sud.Premier bilan à mi-parcours, seule l'Angleterre progresse.

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publié le 19 octobre 1999 à 1h14

Peut-être est-il à peine trop tôt pour crayonner un bilan à

mi-parcours de la 4e Coupe du monde de rugby. Les matchs de barrage, seule innovation dans cette édition, se joueront mercredi. Ils pourraient bien apporter une ou deux surprises. Si l'Angleterre ne court apparemment aucun risque face aux Fidji, les Ecossais avant de rencontrer les Samoans doivent remuer quelques incertitudes et les Irlandais contre les Argentins, s'ils partent favoris, ne disposent pas d'une cote énorme.

Quoi de neuf? Pour le reste, si l'on s'en tient au jeu des pronostics, trois semaines de compétition n'ont pas révélé de grande nouveauté. On savait déjà que la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Angleterre, la France, l'Afrique du Sud, Le pays de Galles, sur leur propre valeur ou par la composition des poules et des tableaux, devraient figurer dans les phases finales. Comme on savait que l'Afrique du Sud il y a quatre ans, organisatrice de l'épreuve et sortant de l'apartheid, devait gagner le titre pour un tas de raisons qui échappent au raisonnement sportif.

Il n'y a pas cette année de surdétermination du même genre. L'enjeu, cette fois-ci, ne touche qu'au monde du rugby et à sa géométrie. C'est un monde qui se soucie assez peu, consciemment ou inconsciemment, de développement. On n'aura pas vu émerger en 1999 de nouvelle nation du rugby. Les petits pays n'ont causé aucune surprise et par exemple l'Italie, eût-elle été aussi bien armée que les saisons précédentes, n'aurait eu de toute façon aucune cha