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Libération

RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. Les Ecossais résistent surtout au score. Les All Blacks l'emportent logiquement en se faisant, par instants, chahuter.

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publié le 25 octobre 1999 à 1h19

A Edimbourg, Nouvelle-Zélande-Ecosse: 30-18 (25-3)

Pour la Nouvelle-Zélande. 4 essais: Umaga (13e, 40e), Wilson (15e), Lomu (62e). 2 transformations: Mehrtens (13e, 15e). 2 pénalités: Mehrtens (7e, 24e). Pour l'Ecosse. 2 essais: Pountney (67e), C. Murray (80e). 1 transformation: Logan (67e). 1 pénalité: Logan (20e). 1 drop: Townsend (49e).

Edimbourg envoyé spécial Jim Telfer, l'entraîneur des Ecossais, aurait tant voulu ne serait-ce que rêver de victoire face aux All Blacks, lui qui par deux fois l'avait frôlée de si près en 1964, en tant que joueur, puis en 1983, en tant qu'entraîneur. Ces deux fois, l'Ecosse avait arraché le match nul (0-0 et 25-25) sur ce même terrain de Murrayfield. Alors hier, les esprits espéraient secrètement réécrire l'Histoire et effacer quatre-vingt-quatorze ans d'échecs. Contrairement aux jours passés, la ville avait d'ailleurs retrouvé une certaine ambiance rugby. Une partie vêtue de noir, l'autre en kilt. Du coup, seuls quelque 3 000 places étaient restées vides dans le stade, où enfin The Flower of Scotland a vraiment résonné. Quelques secondes avant le coup d'envoi, les joueurs écossais s'étaient rassemblés sur la ligne des 10 m pour faire face au «Haka». Bien que largement battus d'avance face aux Néo-zélandais, Gary Armstrong (voir Libération du 23-24 octobre) et ses hommes avaient l'intention de vendre chèrement leur peau.

Hargne écossaise. Sous une pluie glaciale, les Ecossais se lancent tête baissée dans les lignes noires, les faisant même r