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Libération

RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. La Nouvelle-Zélande se méfie des Français imprévisibles. L'Ecosse a révélé des failles dans son jeu.

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publié le 26 octobre 1999 à 0h58

Edimbourg envoyé spécial

John Hart, l'entraîneur des Blacks, a vite tiré les conclusions du match de dimanche et minimisé l'effort concédé face aux Ecossais pour se pencher sur le prochain tour. «Je n'ai pas encore regardé les Français face à l'Argentine, a-t-il déclaré après la victoire de son équipe. Mais je crois qu'ils ont terminé très fort. De toute façon, ils ont toujours eu les moyens de faire quelque chose avec rien du tout, d'arriver là où personne ne les attend.»

Les Blacks, tout aussi indomptables qu'ils paraissent, ont péché en touche sous la pression des Ecossais, et doivent s'ajuster. «Nous avons perdu 5 à 6 touches, nous n'en avons pas le droit à ce niveau. Nous ne gagnerons pas la Coupe du monde en jouant comme en seconde mi-temps, a avoué John Hart. Nous avons voulu trop en faire et cela nous a desservi.» De son côté, l'arrière Jeff Wilson, auteur du deuxième essai, a surtout vu un manque de communication entre les lignes d'avants et les lignes arrières, preuve d'un combat intense. «Si cela se reproduisait chez les Français, nous pourrions être vite mis en difficulté», concède Wilson, insistant sur le fait que toute situation est inquiétante avec les Bleus. On le comprend mieux dès que l'on sait que l'arrière en fut deux fois victime en 1994 lors d'une tournée en Nouvelle-Zélande.

Danger. La France, il est vrai, est l'équipe de l'hémisphère Nord qui compte le plus grand nombre de victoires (8) face aux All Blacks. «Cette équipe-là, précise encore Wilson, n'a