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Libération

RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. Les Britanniques coupés du monde.Interrogations après les éliminations en quarts.

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publié le 28 octobre 1999 à 1h23

Londres envoyé spécial

A lire les journaux britanniques, on pourrait croire qu'il n'y a plus de Coupe du monde. L'élimination de l'Angleterre, du pays de Galles, de l'Ecosse et de l'Irlande a fonctionné comme un gros coup de marteau sur la tête de ceux qui s'intéressent au rugby. Les demi-finales qui se joueront à Twickenham samedi et dimanche ont disparu des colonnes, au profit de longues introspections qui tournent autour du thème: «Qu'est-ce qui nous est arrivé?»

Incohérence. En Angleterre, on prend la chose au sérieux. Jamais la Rugby Football Union (comme ses homologues galloise et irlandaise) n'avait investi autant d'argent dans une équipe, sa préparation et son confort. Et pour la première fois en quatre Coupes, l'Angleterre se fait sortir en quart de finale (44-21 contre l'Afrique du Sud). Il y a, bien sûr, des règlements de comptes. L'ancien entraîneur du XV de la Rose, Jack Rowell, dans un classique du genre, assassine son successeur, relevant l'incohérence des choix tactiques mis en place contre l'Afrique du Sud.

Il y a du vrai. Mais l'entraîneur des Sud-Africains, Nick Mallet, mardi en conférence de presse, a pris la défense de son collègue anglais Woodward. «Le match de dimanche passé, a-t-il dit, était un événement habituel pour mes joueurs mais pas pour les joueurs anglais. Quand vous jouez des matchs du Super 12, suivis par ceux des Tri Nations, vous jouez au niveau qui est demandé en Coupe du monde. Quand vous êtes accoutumés à tant d'intensité, ça vous appren