L'heure d'Irvine?
Dans le paddock de Suzuka, où va se dérouler le Grand Prix du Japon, il y a les bronzés qui se sont offert quelques jours de vacances après le Grand Prix de Malaisie. Et il y a les «blancs-becs» qui sont retournés en Europe. La plupart des membres de l'équipe Ferrari sont de ceux-là, Eddie Irvine en tête, pour avoir été convoqué en urgence à Paris afin d'y défendre sa position auprès du tribunal de la FIA. Les ingénieurs Ross Brawn et Rory Byrne n'ont pas eu l'occasion d'aller rougir sinon de honte sous le soleil d'Indonésie ou d'ailleurs. Ils avaient à plaider leur cause et leur bonne foi après le déclassement des deux Ferrari. Jean Todt, qui n'est de toute façon pas du genre à lézarder au soleil, est lui aussi rentré dare-dare en Europe. Aujourd'hui, tous ces «sacrifiés» peuvent se féliciter de cet aller-retour qui aura surtout éprouvé leurs nerfs et leur horloge biologique. Les Ferrari, reclassées au deux premières places du GP de Malaisie, sont en tête des deux championnats (pilotes et constructeurs).
A Suzuka, ce sont plutôt les anglais de McLaren-Mercedes qui font grise mine. Comme la plupart des représentants des différentes écuries, ils critiquent la décision du tribunal d'appel de la FIA, mais préfèrent le dire de façon anonyme, jugeant que le championnat 1999 a perdu, depuis, une bonne partie de son intérêt et de sa crédibilité. Hier, la plupart des acteurs directement concernés ont habilement éludé le sujet. De Schumacher à Hakkinen, en passan