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Libération

F1. Le titre de champion du monde se joue dimanche, au Japon, dans le dernier Grand Prix de la saison à Suzuka. Irvine-Hakkinen, la mise au point finale.

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publié le 30 octobre 1999 à 1h25

Suzuka, envoyé spécial.

C'était il y a une semaine ou quinze jours. On ne sait plus vraiment. Le Grand Prix de Malaisie semble si loin maintenant. Sur les tablettes fraîchement imprimées, les Ferrari d'Irvine et Schumacher apparaissent comme les voitures victorieuses de ce premier Grand Prix de F1 disputé dans les faubourgs de Kuala Lumpur. Après de maladroites et d'inutiles tergiversations, la FIA a entériné ce classement miraculeux qui a permis à Ferrari de reprendre la tête des championnats du monde des pilotes et des constructeurs. Mea culpa. D'abord jugées non conformes, les monoplaces italiennes ont été réintégrées dans leur classement initial. Au passage, la FIA a fait son mea culpa, reconnaissant une possible faiblesse de son système de contrôle. Si la Fédération internationale et son vice-président, Bernie Ecclestone, jurent que tout cela ne change rien aux accords commerciaux (droits télé, sponsor de l'épreuve japonaise, etc.) signés plusieurs mois avant le Grand Prix de Malaisie, cette affaire ternit tout de même la fin d'un championnat jusque-là superbe et indécis sur le plan sportif. Et à Suzuka, aucun des acteurs de la F1 ne semble vouloir regarder dans le rétro. Ferrari n'a surtout pas évoqué son succès sur le tapis vert. Les représentants de l'écurie McLaren se sont eux aussi abstenus de se lamenter sur le furtif succès envolé de Mika Hakkinen. Le Finlandais, lui, n'a jamais cru à ce deuxième titre qui lui tombait un peu trop facilement dans la poche. S'il