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RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. la Mecanique du hasardLa métamorphose des Bleus, objet de toutes les curiosités.

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publié le 3 novembre 1999 à 1h46

Cardiff envoyé spécial

L'équipe de France de rugby est devenue l'objet de toutes les curiosités. Et tout ce que la Coupe du monde compte de journalistes s'est abattu sur elle, mais comme un vol de rossignols plutôt que comme un vol de gerfauts. C'est confus et sympathique. On saisit tout de suite combien la France est devenue le champion qui portera les couleurs des Cinq Nations samedi lors de la finale face à l'Australie. «On serait réellement bouleversés si le public gallois nous soutenait dimanche», a dit le capitaine Raphaël Ibañez à une radio locale.

Après l'impressionnante performance de dimanche, les joueurs sont donc rentrés dans la préparation de la finale. Femmes et enfants les avaient rejoints au stade, et il y eut fête le soir. La nuit, Fabien Pelous a rêvé des matchs magnifiques et des actions mémorables: «Je n'ai jamais aussi bien joué que cette nuit-là.» Le matin, donc, tout le monde était encore un peu fatigué. «Mais dès lundi après-midi, il y a des joueurs qui ont commencé à regarder des cassettes des Australiens, a confié Tournaire. Aujourd'hui, tout le monde est dans le match.»

Aux petits soins. La préparation commence piano. Hier, il n'y eut pas d'entraînement. Seulement un footing et une balade en vélo. Marc Lièvremont, qui a une élongation des adducteurs pour laquelle le médecin est optimiste, Christophe Juillet, légère entorse du genou gauche, et Xavier Garbajosa, entorse légère de la cheville, sont dispensés jusqu'à jeudi. Ils sont l'objet de tous les s