Emile Ntamack, trois-quarts centre: «Il nous reste une marge de
progression pour arriver à leur niveau. La dimension physique n'est pas tout. La preuve, les Boks se sont cassé les dents avant nous. L'Australie, c'est surtout une force collective.»
Raphaël Ibañez, pilier et capitaine: «Je crois en l'avenir de cette équipe. Elle s'est créé une histoire. Les gars y ont cru jusqu'au bout. Après le match, je les ai remerciés de m'avoir suivi dans cette aventure.»
Abdel Benazzi, deuxième ligne: «Nous avons franchi un palier supplémentaire. On a gagné le respect de toutes les nations, on a même fait peur un moment. Maintenant, il ne faut pas redescendre.» Franck Tournaire, pilier: «Nous avons montré que nous pouvions réellement jouer au plus haut niveau. Il faut tirer les leçons de notre victoire sur les All Blacks et regarder ce que nous n'avons pas su faire contre l'Australie.» Fabien Pelous, deuxième ligne: «C'est une grande déception. C'est malheureux, frustrant. On n'a pas su les contrer comme les All Blacks.»
Christophe Lamaison, demi d'ouverture: «Les plus forts ont gagné. On a fait beaucoup de fautes. J'espère que la France retiendra néanmoins notre parcours.»
Ugo Mola, arrière: «Les fautes en début de match leur ont permis de prendre le large et nous ont poussés à nous découvrir. On avait les moyens de rester dans la partie, de les mettre sur le reculoir et de les faire douter. L'inverse s'est produit. Ils nous ont usés.»
Jean-Claude Skrela, entraîneur: «On y a cru en fin de