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Libération

RUGBY. COUPE DU MONDE 1999. Un souffle à prolonger quand les têtes tournent. L'encadrement du XV de France devrait être modifié.

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publié le 9 novembre 1999 à 1h51

«J'ai envie de vivre la vie d'un homme normal, de lire, d'embrasser

ma femme et ma fille, que je n'ai pas pu voir normalement depuis deux mois.» Jo Maso, le manager de l'équipe de France finaliste de la Coupe du monde de rugby, a hâte de se «dépolluer l'esprit» après avoir dirigé un groupe de plus de quarante personnes et mangé du ballon ovale du petit déjeuner au souper. Il sait, néanmoins, que des décisions sont à prendre rapidement concernant l'avenir de l'encadrement du XV de France. «Le Tournoi des six nations commence en février. Le nouvel encadrement doit être choisi dès début décembre pour pouvoir travailler rapidement. Nous avons un comité directeur avec Bernard Lapasset, le président de la FFR, ce vendredi. Nous déciderons d'une date dès la semaine prochaine pour organiser l'avenir», confiait-il dans le vestiaire du Millennium Stadium de Cardiff à l'issue de la finale, samedi soir.

Philosophie. Les responsables fédéraux ont deux problèmes urgents à résoudre. Primo, la continuité de l'encadrement du rugby français d'élite. Jean-Claude Skrela ne devrait pas en reprendre pour quatre ans. Nommé en septembre 1995 au lendemain de la Coupe du monde gagnée par l'Afrique du Sud, l'ancien troisième ligne d'exception ne devrait pas tenir jusqu'à la prochaine. La performance des entraîneurs lors de ce Mondial leur donne toutefois au moins le droit d'imposer des successeurs dont la philosophie sera en continuité parfaite avec la leur.

Deuzio, la réorganisation des compétitions et