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Libération

FOOT. L'entraîneur de Marseille a démissionné hier. Rolland Courbis atOMisé.

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publié le 26 novembre 1999 à 1h33

La défaite 2-0 contre la Lazio de Rome, mercredi soir en Ligue des

champions aura donc été le 91e et dernier match qu'aura passé Rolland Courbis sur le banc d'entraîneur de l'OM. «S'il tient jusqu'à la trêve, moi je peux aller à New York à pied», commentait après la rencontre un bon connaisseur du club. Qui ne risquait pas de se mouiller les pieds. Car, hier, quelques heures après l'annonce officielle de sa «démission», le désormais ex-entraîneur de Marseille indiquait que la décision avait été prise avant le match contre la Lazio. «J'en avais discuté avec mon avocat. Les joueurs le savaient sans doute par le bouche à oreille.»

Vindicte. On évoquait le départ de Courbis, 46 ans, de manière récurrente depuis le début de la saison. Samedi encore, après la deuxième défaite à domicile en championnat (0-1 contre Auxerre), le Vélodrome avait grondé. Courbis s'était étonné que la vindicte parte aussi de la tribune officielle et s'en était ouvert: «J'espère que ce n'est pas le résultat d'un travail en coulisses depuis quatre mois et qui porterait ses fruits aujourd'hui.»

Car Courbis ne s'entendait pas avec le président de l'OM, Yves Marchand, nommé à ce poste par Robert-Louis Dreyfus, patron d'Adidas et bailleur de fonds du club. Et à ce titre passablement énervé par les résultats de l'OM. Qui pointe actuellement à la neuvième position du championnat. Bien loin d'une place dans le trio de tête permettant de participer à l'extrêmement lucrative Ligue des champions.

Chasse gardée. C'est