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Libération

Foot. L'entraîneur du club licencié vendredi. Strasbourg perd la boule et sa tête.

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publié le 27 novembre 1999 à 1h31

Strasbourg, de notre correspondante.

Et de deux entraîneurs de D1 remerciés en deux jours. Après Courbis, jeudi à Marseille, Pierre Mankowski a été licencié vendredi du Racing Club de Strasbourg, avant-dernier au classement de D1. Mankowski, en poste depuis dix-huit mois, est remplacé par le manager général, Claude Le Roy ­ prié de renoncer à ses fonctions de consultant à Canal + ­, pour tenter d'insuffler au RCS cet «électrochoc» maintes fois annoncé, jamais arrivé. Il emmènera dès samedi soir le Racing à Saint-Etienne pour une hypothétique victoire.

Les piètres performances strasbourgeoises depuis le début de la saison relancent les spéculations sur les intentions du groupe américain McCormack, propriétaire d'un club qui ne cesse, depuis son arrivée, il y a trois ans, d'accumuler les mauvais résultats. Patrick Proisy, représentant les intérêts français du groupe et président du club, a toujours assuré que l'Américain n'avait nulle intention de retirer ses billes et tiendrait ses engagements, théoriquement valables pour cinq ans. Pourtant, dans une interview publiée hier par les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Roy confirme que le Racing «intéresse de gros investisseurs», «des gens très riches, et même en Alsace».

Il est vrai que le climat se détériore très vite entre le RCS et les supporters alsaciens. Mercredi, au cours d'un entraînement entre les titulaires et les remplaçants, une poignée de supporters a manifesté son soutien aux deux buts marqués par le remplaçant Régis Do