Le ski français a changé de visage. Depuis un mois, Michel Vion,
ancien directeur des équipes de France de ski alpin de 1992 à 1999, a pris ses nouvelles fonctions de directeur technique national (DTN), en remplacement de Jean-François Saurin. Ancien membre de l'équipe de France de ski alpin, le nouveau patron a quelque peu modifié l'organisation du système. Avec pour objectif de recréer une émulation susceptible de redonner au haut niveau sa vraie fonction. A 40 ans, Michel Vion, en place en principe jusqu'en 2002, n'entend pas cependant abandonner le terrain. Mais s'il reste proche de la partie sportive, il devra pourtant délaisser un peu le ski alpin et se tourner vers le nordique et l'acrobatique, les deux autres disciplines dont il a désormais décidé d'assumer la charge. A l'heure où les skieurs en terminent avec la tournée américaine (1), discours sur sa méthode de nouveau patron du ski français.
Une élite réduite au strict minimum Désormais, une seule équipe conserve l'appellation équipe de France: «Pour en faire partie, il faut avoir le niveau mondial. D'où des critères de sélection plus sévères.» Les autres sont répartis en «équipe réserve», en section fédérale et en «programme horizon 2002» pour les plus jeunes. La redistribution des rôles a poussé la Direction technique nationale à un réajustement de l'encadrement. «Surtout à sa remise en cause, explique Michel Vion. Il a fallu casser la routine.» Les DTN par discipline ont disparu, y compris pour le ski nordique,