Lille correspondance
Et une embrouille de plus pour Frank Vandenbroucke. A 25 ans, celui que le peloton considère comme le grand espoir du cyclisme international a rompu le contrat qui le liait à Cofidis jusqu'en 2001, plongeant dans l'embarras l'équipe française qui en avait fait son leader pour la prochaine saison. VDB invoque des «fautes excessivement graves commises à mon détriment» et en conclut qu'«[il] ne peut pas valablement continuer à confier [son] devenir sportif à une structure dont le comportement s'avère gravement attentatoire aux principes élémentaires du droit». Cofidis a mis ses avocats sur l'affaire. Les tribunaux jugeront.
Deux discours. La raison de ce divorce? La suspension de Frank Vandenbroucke, actuel troisième au classement mondial, après son interpellation et son audition à Paris, en mai, dans l'affaire Sainz-Lavelot. En garde à vue, le coureur belge avait reconnu devant les policiers avoir eu recours aux services et aux soins de Bernard Sainz, alias Docteur Mabuse, mis en examen dans ce dossier pour «trafic de produits dopants». Comme d'autres cyclistes entendus dans l'affaire Festina, VDB tient deux discours à ce sujet.
Devant les enquêteurs, il a expliqué avoir «consommé des substances illicites». Alors que devant micros et caméras, il se dit persuadé d'avoir suivi un traitement homéopathique. Cofidis avait donc suspendu son coureur de compétitions le 10 mai, puis avait levé cette sanction fin juillet après l'absence de mise en examen de VDB. Logiq