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Libération

Voile. Une dizaine de bateaux déjà inscrits à cette course extrême. «The Race» prend la vague.

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publié le 4 décembre 1999 à 2h09

Il n'est question que de «principe de précaution». Mais avec Bruno

Peyron, c'est plutôt le «principe de risque» qui prévaut. L'aîné de la fratrie des marins baulois est en passe de réussir à mettre sur pied une sidérante course autour du monde. Le 31 décembre 2000, partira de Barcelone une flotte d'une dizaine de bateaux, plus extrêmes les uns que les autres, pour un tour express de la planète. Soixante à soixante-dix jours plus tard, le vainqueur devrait être de retour à Marseille après avoir tourné les trois caps (1), battu une flopée de records, donné des sueurs froides à son équipage et transmis par satellite des stocks d'images salées. A compter d'aujourd'hui et jusqu'au 13 décembre, sur un stand grandiloquent, le Salon nautique de Paris (2) accueille les prétendants de «The Race».

Les participants. Un an avant le départ, 8 bateaux d'envergure sont presque certains d'être de l'aventure. Six d'entre eux sont des créations originales. Quatre ou cinq histoires supplémentaires pourraient également aboutir. Beau succès pour une histoire sortie du cerveau de Bruno Peyron, qui n'était pas gagnée d'avance. Le marin, qui souffrait de naviguer franco-français à l'époque où il alignait les transats, peut se réjouir de voir les Anglo-Saxons débarquer en nombre. Il n'a pas ménagé ses efforts pour les associer à son rêve, n'hésitant pas à balader Explorer, son catamaran fétiche, sur toutes les mers du monde. Cet acharnement est payé de retour. Le milliardaire-aérostier Steve Fossett,