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Libération

FOOT. Rotterdam bat Marseille (3-0) en Ligue des champions. L'OM voit l'avenir en gris.

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publié le 8 décembre 1999 à 2h06

Il y avait un enjeu à Rotterdam, entre le Feyenoord et l'Olympique

de Marseille. Le perdant avait toutes les chances de perdre, plus que le match, son avenir dans la Ligue des champions. Le groupe D est dominé par la Lazio de Rome, auquel est promis la première place, et tous les autres ­ Marseille, Rotterdam, Chelsea ­ devront se battre.

Du coup, ce fut dès le début un vrai match de coupe, hargneux, dur, heurté. Au point qu'à la 7e minute, le capitaine néerlandais en position de dernier défenseur, est expulsé pour une faute sur l'attaquant marseillais Maurice.

Electrisés. Ce qui ne changea pas grand chose à la détermination du Feyenoord, rien non plus à l'engagement physique batave appuyé sur une solide constitution. Les Néerlandais eurent en première mi-temps des occasions, qu'ils ne ne saisirent pas. L'OM n'en eut qu'une vraiment. Les Marseillais en supériorité numérique, semblaient électrisés, attirés par l'axe quand leur efficacité aurait dû passer par la circulation du ballon sur toute la largeur, pour distendre la défense.

C'est ce qu'ils firent à la reprise. Et l'on vit ce que pourrait être une ébauche d'OM avec le nouvel entraîneur Bernard Casoni. Une OM privée des coups de patte de Ravanelli, sur le banc hier soir, et qui jouera en janvier à la Lazio. Cette équipe aurait alors un jeu d'équipe séduisant. Mais une ébauche seulement. Car en deuxième mi-temps, les occasions furent encore bataves. Les Marseillais dominaient dans la possession du ballon mais les Hollandais