Bruxelles, envoyée spéciale.
Dimanche, Bruxelles accueillera le tirage au sort de l'Euro 2000 organisé du 10 juin au 2 juillet par la Belgique et les Pays-Bas. Il n'est pas encore question de foot, mais déjà de violence. En la matière, les supporters des deux pays hôtes n'ont pas grand-chose à envier aux Allemands, Anglais ou Turcs qui feront le déplacement. Alain Courtois (belge, ancien secrétaire général de la fédération belge), directeur de l'Euro 2000, veut croire que les organisateurs ne seront pas débordés.
Craignez-vous particulièrement les supporters allemands et anglais?
Ils risquent d'être surpris par nos mesures de prévention. En Belgique, nous pouvons intercepter un individu sur la voie publique de façon préventive si on le soupçonne d'avoir l'intention de provoquer un incident ou de troubler l'ordre. On peut le garder en détention entre huit et douze heures. Il y a quatre ans, lors d'un match Belgique-Allemagne, 300 supporters allemands avaient été arrêtés le matin même et bouclés. Les Pays-Bas sont sur le point d'adopter, eux aussi, une telle mesure. Ensuite, nous appliquerons le système français qui consiste à juger les personnes interpellées dans les quelques jours suivant. D'autre part, l'Allemagne et l'Angleterre sont candidates pour accueillir la Coupe du monde en 2006. Je pense que les fédérations de ces deux pays ont compris qu'elles n'ont pas intérêt à donner une mauvaise image de marque. Et je pense qu'elles peuvent jouer un grand rôle d