Juan Antonio Samaranch, président du Comité international olympique
(CIO), pourrait inscrire le rétablissement de situation au programme des Jeux. Il partirait incontestablement favori pour le titre. Ce week-end, il a d'ores et déjà établi des performances de référence en la matière. Il aura peut-être un peu plus de mal à les confirmer aujourd'hui à Washington où il sera entendu par une sous-commission du Congrès présidée par Fred Upton. Assurer les finances. Samedi et dimanche, lors de la 110e session du CIO, Samaranch a réussi à sauver l'image de l'organisme qu'il dirige. Aujourd'hui à Washington, il lui reste à en assurer les finances. Par le biais des télévisions ou des sponsors, les Etats-Unis assurent 80% des rentrées du CIO. Et quelles que soient ses explications, Samaranch doit maintenant s'attendre à être mis sous surveillance par un Congrès déterminé à s'assurer que les exemptions d'impôts dont bénéficie le mouvement olympique aux Etats-Unis sont justifiées. Ou que l'argent des entreprises américaines ne finance pas une institution dont Upton dénonçait, il y a quelques mois, la «culture de la corruption.» Samaranch a au moins l'assurance qu'il ne sera pas inquiété dans l'immédiat par le FBI qui enquête sur les affaires de corruption dans l'attribution des Jeux d'hiver 2002 à Salt Lake City. «Mes relais aux Etats-Unis sont arrivés à un accord au plus haut niveau pour que le voyage se déroule normalement», disait-il dans un entretien au quotidien El País hier. Pa