Le supporteur marseillais est taquin. Ou sévère, mais juste, c'est
selon. Il fait actuellement circuler un bonne blague: «Quelle est la différence entre l'OM et un taxi marseillais? Le taxi en prend quatre au maximum.» Marseille en a pris cinq, dimanche à Saint-Etienne. Ce qui a déclenché la colère des supporters que l'on sait.
L'OM avait débuté l'année par une claque à Bordeaux qui lui avait peut-être coûté le titre. Il la termine samedi en recevant Lens, pour la 20e journée du championnat de France. La dernière avant la trêve. Il pointe actuellement à la 8e place du championnat, plus proche de la lanterne rouge, Montpellier, que du premier, Monaco, et est virtuellement éliminé de la Ligue des Champions.
A la veille de l'ouverture du marché de Noël des transferts, son effectif est déjà virtuellement chamboulé: Ravanelli est partant, Berizzo est rentré en Argentine pour, sans doute ne plus revenir, Perez ne cache plus son envie de partir, et Dugarry, idole du Vélodrome il y a peu, n'est plus très sûr de vouloir rester. A part ça, l'ambiance est bonne.
«Les jambes sont lourdes à l'entraînement», dit Patrick Blondeau. En revanche, son poing est léger, vexé de ne pas avoir été convié à la surprise-partie houleuse avec les supporters lundi, le défenseur s'est rattrapé jeudi en en boxant un après l'entraînement.
A part ça? Pendant la crise à l'OM, le championnat continue. Avec ses crises. On s'interroge sur l'avenir de Claude Leroy, entraîneur et manager général du RC Strasbourg. Il p