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Libération

SKI. L'Italien remporte la descente de la Coupe du monde. Ghedina avale Gardena.

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publié le 18 décembre 1999 à 2h23

Hermann Maier. C'est le nom qui hante tous les esprits du ski alpin

mondial depuis deux saisons. Certes, cinq victoires en Coupe du monde depuis le début de saison pour le héros du ski autrichien ont pu complexer n'importe qui. Sauf un, Kristian Ghedina, éternel revanchard depuis les années Alphand. Hier, lors de la première descente de Val Gardena, le descendeur italien a répondu présent au rendez-vous qu'il s'était fixé dans sa station, écrasant une descente censée remplacer l'épreuve annulée le week-end dernier à Val-d'Isère. A 30 ans, Ghedina, qui n'en finit pas de regretter une ambiance disparue, a enfin réussi à montrer qu'il n'a rien perdu de sa folie. Troisième de la descente de Vail en début de saison, le skieur de Cortina d'Ampezzo a dominé son élément sur une piste qu'il avait déjà domptée en 1996 et 1998. «Je n'arrive pas à croire que j'ai pu terminer aussi fort après l'erreur que j'ai commise, a-t-il expliqué. Lieux magiques. Ghedina, qui a signé le onzième succès de sa carrière, a franchi la ligne avec plus d'une seconde d'avance (1'35) sur l'Autrichien Josef Strobl, soit le plus grand écart jamais enregistré sur cette piste. Deux minutes d'une course folle où marier les dévers avec une pente vertigineuse n'ont pas démonté un garçon habitué, jadis, aux grandes envolées. Wengen, Kitzbuhel, Val Gardena, Schladming, Vail: tous ces lieux magiques de la descente n'ont plus aucun secret pour lui. Vendredi, sur la Slaslong de Val Gardena, chacun savait que le doyen