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FOOT. Le marché hivernal des transferts est ouvert depuis hier. Cherche joueurs désespérément.

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publié le 21 décembre 1999 à 2h22

De Bordeaux à Paris, de Lens à Marseille, en passant par Montpellier

ou Strasbourg, la trêve hivernale qu'observe le championnat de France de football de première division, jusqu'au 11 janvier prochain, arrive comme une délivrance. Le marché des transferts (le mercato), qui s'est ouvert hier matin et court jusqu'au 31 janvier minuit, prend en effet un relief tout particulier pour de nombreux clubs en mal de résultats.

Cette pause dans la compétition est ainsi fort bienvenue pour l'OM, club à la dérive en quête de sang neuf. Après sa troisième défaite à domicile contre Lens (1-2), samedi, le président délégué, Yves Marchand, l'a annoncé: «Il y aura entre quatre et six arrivées.» A Marseille, tout l'effectif peut se sentir concerné par le grand brassage qui s'avance.

Du côté de Bordeaux, les dirigeants lorgnent également vers ce grand marché. Des approches auraient déjà été réalisées en direction de Christophe Dugarry (OM) ou de Bruno N'Gotty (Milan AC). Une certitude: l'entraîneur Elie Baup veut renforcer son équipe et a carte blanche (et bourse déliée?) pour y arriver.

A Montpellier, aussi, les vacances sont appréciées. Bon dernier avec seulement 14 points, le club du président Louis Nicollin mise, sans grand espoir, sur des renforts. Il lui faudra auparavant dégraisser un effectif qui n'y croit plus et réaliser le miracle qui lui permettrait de se maintenir parmi l'élite. Ce renouveau, ils sont plusieurs clubs à l'appeler de tous leurs voeux: Strasbourg, où Claude Le Roy mainti