Menu
Libération

VOILE. Luc Gellusseau, l'un des trois fondateurs du défi français pour la coupe de l'America: «L'objectif est atteint»

Article réservé aux abonnés
publié le 25 décembre 1999 à 2h18

Auckland correspondance particulière

Luc Gellusseau, l'un des trois patrons fondateurs du défi français Sixième-Sens, qualifié pour les demi-finales de la Coupe de l'America (à partir du 2 janvier), revient sur la performance de ses hommes et du matériel.

Avec la qualification pour les demi-finales, votre objectif est-il atteint?

Si l'on ne s'attache qu'aux résultats, l'objectif est atteint, mais c'est surtout la manière qui est importante. Non pas la manière dont les autres régatent, sur laquelle je n'ai pas d'état d'âme, mais la nôtre. Elle a été géniale, l'équipe a vraiment bossé très fort. Quel qu'ait été son niveau de départ, elle arrive avec un niveau plus élevé qui nous permet de passer en demi-finale. Chaque individu a progressé par son travail et a permis à toute l'équipe de progresser.

Lorsque vous êtes arrivés à Auckland et que vous avez constaté que le bateau n'était pas dans le coup, quelle a été la réaction au sein de l'équipe?

Je n'ai jamais eu l'impression que les gars se sont dit «c'est foutu». Même les plus expérimentés ne pouvaient pas baisser les bras, parce que ce projet était le fruit de leur travail depuis février 1997. Simplement, nous n'avions pas assez bien travaillé. «Bon, On avance moins, vite, qu'est-ce qu'on fait?» Comment s'y prendre pour améliorer le bateau, mieux manoeuvrer, trouver les réglages, ajuster les voiles. Retroussons nos manches et allons-y dans tous les compartiments du jeu. Quelle que soit leur expérience, tous se disaient: «C'est dé