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Libération

Raquettes relookées

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publié le 28 décembre 1999 à 2h17

L'avenir du tennis ne passera pas par des changements de règles;

mais il a déjà été écrit par des cogitations de «marketeurs». Que manquait-il à ce sport? Une image de marque clairement identifiable, un système de classement des joueurs compréhensible et ne permettant pas à Kafelnikov de rester n° 1 mondial en accumulant les défaites, tout en évitant à Sampras de perdre sa place après une victoire à Wimbledon. Ses promoteurs, l'ATP Tour et ISL, ont baptisé la nouvelle donne qui entrera en vigueur le premier janvier «le tennis du XXIe siècle». Ils l'ont établie de manière à attirer les sponsors, les télévisions et les dollars. C'est dans l'ère du temps. Nouvelle image. Dans la préhistoire du tennis, c'est-à-dire en 1999, étaient quatre tournois du Grand Chelem, neuf tournois nommés Super 9 (1), un Masters et une foultitude d'autres épreuves dans laquelle se dispersaient, ou s'épuisaient, les joueurs. Dans la mouture 2000, il y aura quatre tournois du Grand Chelem, neuf tournois majeurs, une épreuve de fin d'année et une foultitude de compétitions mineures" Ce qui change, c'est l'image. L'ATP Tour et ISL ont décidé de faire des ex-Super 9, rebaptisés «Masters Series», une véritable D 1 du tennis mondial. Les 60 autres tournois de l'ATP deviennent des «International Series».

Les neuf épreuves majeures seront présentées dans un emballage graphique commun. Elles bénéficieront d'une couverture télé uniformisée et améliorée, dont ISL a acquis les droits de commercialisation pour 8