En 1999, la Formule 1 a discrètement fêté son cinquantième

anniversaire, mais la plupart de ses acteurs, qui font rarement dans la nostalgie, regardaient déjà vers le troisième millénaire. A peine le championnat achevé par le sacre de Mika Hakkinen, tous se sont activés à la préparation de la saison 2000. Si les essais étaient interdits au cours du mois de novembre, les écuries ont repris le chemin des circuits au début du mois de décembre pour procéder à une multitude d'essais techniques, en attendant les présentations des nouvelles monoplaces qui auront lieu au cours du mois de janvier. L'idée est bien sûr d'être prêt à affronter la concurrence dès le 10 mars à Melbourne, lors de la première journée d'essais du Grand Prix d'Australie.

Le n° 1 et le 1 bis. C'est en aucun doute du côté de Maranello, le fief de Ferrari, que l'activité a été la plus intense. L'écurie italienne, qui attend toujours un titre mondial des pilotes depuis 1979, s'est consolée avec celui des constructeurs. Mais tous les tifosi espèrent mieux en 2000. Michael Schumacher, absent de la moitié des épreuves en 1999 à cause d'un accident, a une revanche à prendre sur le sort. L'Allemand qui peaufine sa condition physique attend sa nouvelle monoplace avant de reprendre le volant. Le Brésilien Rubens Barrichello en a profité pour prendre ses marques au sein de la Scuderia. Il sera la grande attraction de la saison 2000 et affrontera le champion allemand à armes égales. «Je ne serai pas un numéro 2 chez Ferrari