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Dopage: choeur de bonnes volontés au baptême de l'AMA.

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publié le 14 janvier 2000 à 21h57

Un consensus s'est établi entre Etats et mouvement olympique lors de

la première réunion de l'Agence mondiale antidopage (AMA), hier à Lausanne. «Les gouvernements veulent prendre leurs responsabilités. Nous croyons sincèrement que si l'AMA échouait, ce serait la fin du mouvement olympique», a dit le secrétaire d'Etat canadien au Sport amateur, Denis Coderre. L'AMA a pour but de promouvoir et de coordonner au niveau international la lutte contre le dopage sous toutes ses formes et les représentants des Etats ne cachaient pas leur agacement à voir l'AMA phagocytée par le mouvement olympique. Aussi, sous le nom de «groupe de Sydney», 26 Etats conservent une structure parallèle officiellement chargée de veiller à la représentativité des pays au sein de l'AMA. Ce «groupe de Sydney», tiendra sa première session de travail du 16 au 18 février à Montréal. La ministre australienne de la Justice, Amanda Vanstone, qui copréside le «groupe de Sydney» avec le Canada, s'est engagée à obtenir des résultats. «Mon souhait, celui du gouvernement australien, c'est de voir mis en place un système de tests transparents, fiables et uniformes, à Sydney», lors des Jeux olympiques de septembre 2000, a-t-elle déclaré. La quarantaine de participants à la réunion ­ représentant le CIO, les athlètes et les Etats ­ devaient notamment procéder à la nomination de dix nouveaux membres du conseil de fondation de l'AMA. Parmi les noms proposés, figurent notamment le secrétaire général du Conseil de l'Europe