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Libération
Interview

Pistes reines. Wengen, Kitzbühel, Garmisch, trois descentes mythiques vues par un expert: Jean-Luc Crétier.

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publié le 15 janvier 2000 à 21h57

A partir d'aujourd'hui, les skieurs s'élancent dans une série de

trois descentes exceptionnelles qui, selon ces kamikazes, représentent la période la plus intense de la saison alpine. Jean-Luc Crétier, 34 ans, champion olympique de la spécialité à Nagano en 1998, investi depuis sa lourde chute de Val Gardena de décembre 1998 dans une lutte pour améliorer la sécurité dans le ski, est de retour des Etats-Unis où il dispute cette année le championnat professionnel en compagnie de Luc Alphand et Franck Piccard. Il explique les spécificités de ces trois épreuves: Wengen samedi, Kitzbühel dans une semaine et Garmisch-Partenkirchen dans quinze jours.

Le Lauberhorn de Wengen «Le tracé suisse est le plus long du circuit de Coupe du monde (4 200 m). C'est aussi le plus éprouvant, sachant que, entre les entraînements et la course, on dévale cette pente quatre fois dans le week-end. Le Lauberhorn se caractérise surtout par une grande partie de plat qui vous tue les cuisses. Une glisse pure qui se termine dans le "S final où il faut garder le maximum de vigilance. Pas question de se reposer, il faut juste conserver sa vitesse et glisser skis bien à plat.

«Cela reste d'ailleurs un casse-tête pour les techniciens: la neige est si différente entre le haut du parcours et le bas qu'il faut trouver la paire de skis la plus polyvalente possible. Etre au point physiquement sans penser gérer l'effort. On est sur le fil du rasoir tout le long. En ski, il n'y a pas d'accélérateur sous le pied droit!

«