Melbourne correspondance
Qu'est-ce qui donne des ailes aux joueuses françaises aux antipodes? Qu'est-ce qui les fait gagner à Melbourne ou à Sydney? En 1995, Mary Pierce remportait l'Open d'Australie, son unique victoire dans un tournoi du Grand Chelem. Et, en 1997, elle atteignait la finale, où elle était battue par Martina Hingis. «C'est la nouvelle année, le premier tournoi. Il y a moins de pression. Et puis j'adore l'Australie et les Australiens», dit Pierce. L'an dernier, Amélie Mauresmo, 29e mondiale, atteignait la finale. Après avoir battu la n° 2 mondiale, l'Américaine Lindsay Davenport, elle s'inclinait, crispée, face à Martina Hingis. «Je me sens bien ici, explique-t-elle. Le temps est bon, j'aime la surface, le public est sympa.» Bien-être. En ce début d'année, Amélie Mauresmo, 20 ans, retrouve avec plaisir le soleil de l'été australien et un public tout acquis à sa cause. Neuvième mondiale avant l'épreuve, elle a remporté, samedi, le tournoi de Sydney en balayant successivement Mary Pierce (n° 5 mondiale) en quart, Martina Hingis (n° 1) en demi, et Lindsay Davenport (n° 2), en deux sets (7-6, 6-4), en finale. C'est la deuxième et la plus prestigieuse victoire de sa carrière, après son titre à Bratislava l'an dernier. Au passage, elle grimpe à la sixième place du classement WTA. «Je suis très contente d'être revenue en Australie après ce qui m'est arrivé l'année dernière, dit la Française. Je dois aimer être ici.»
Pourtant, lors de la finale de Sydney, c'est Dav