BASKET. Dans le cadre de l'affaire de la gestion du club de Limoges
CSP (époque 1991-1997) et de la plainte déposée par l'ancien joueur Marc M'Bahia, deux nouvelles mises en examen ont été prononcées. Celle de Xavier Popelier, fondateur du club, et de Jean-Paul de Peretti, l'actuel président. Mercredi, le procureur de la République de Limoges avait ouvert une information judiciaire pour «infractions aux lois sur les sociétés», «abus de confiance», «abus de bien social», «faux et usage», «violation du secret médical et recel», «extorsion de signature et complicité». Dans la foulée, Didier Rose, agent de joueur, Pierre Pastaud et Jacques Valade, anciens dirigeants, avaient été mis en examen. Rose rejoignait même la maison d'arrêt.
Le dossier médical de l'ancien Limougeaud M'Bahia il a quitté le club en septembre aurait servi de moyen de pression pour qu'il révise à la baisse ses indemnités de départ, affaire qui concernerait au premier chef Rose et de Peretti. Vendredi, le président répondait à Libération: «Ce document est arrivé à notre conseil qui l'a montré à celui de la partie adverse Ils en ont conclu que c'était un élément important permettant de diminuer les exigences du joueur. Je ne me suis pas assuré de savoir si c'était une atteinte au secret médical. On veut jouer contre le dopage, il faut savoir ce qu'on veut dans ce domaine.» Dopage? «En définitive c'était un protocole, poursuivait de Peretti. Bon, vous m'en faites dire un peu trop.» Comme son contrat semblait