Le championnat du monde des rallyes de l'an 2000 s'ouvre aujourd'hui
avec l'épreuve française du Monte-Carlo qui marque, par tradition, le coup d'envoi de la saison. Mais la tradition s'arrête là. Les rallyes sont en pleine mutation à la recherche de leur audience perdue. Outre la Formule 1, qui vampirise toutes les attentions, les rallyes ont souffert ces dernières années de leur format trop étalé dans le temps (de quatre jours à une semaine) qui interdisait tout passage télé. Des tentatives pour retransmettre quelques spéciales chronométrées n'ont pas donné les résultats escomptés. Les autorités sportives se sont inquiétées de la situation du championnat du monde des rallyes qui risquait d'être déserté par les grands constructeurs faute de retombées médiatiques. Barème. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a donc tranché en imposant un calendrier de quatorze épreuves, dont toutes les courses rapportent des points aux pilotes et aux constructeurs, ce qui n'était pas toujours le cas auparavant. Le barème d'attribution des points a été calqué sur celui de la F1 (1). A la fin de la saison, un titre récompense un pilote et un constructeur.
Le format des rallyes a également été revu. Désormais, ils ne doivent pas excéder trois jours et 400 kilomètres d'épreuves spéciales (chronométrées), et doivent obligatoirement se terminer lors d'un week-end. Les épreuves phares du calendrier y ont perdu beaucoup de leur charme, et une bonne partie de leur tracé. Mais pour mieux