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Libération
Portrait

TENNIS. L'Australien n'a pas encore 19 ans et bouscule tout depuis le début de l'année. Lleyton Hewitt fait, et fait bien.

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publié le 22 janvier 2000 à 21h47

Melbourne, correspondance.

Pour certains, c'est le nouveau Michael Chang, en «meilleur». Pour John Fiztgerald, ancien joueur australien de Coupe Davis, «Un nouveau Jimmy Connors, un bagarreur de rue.». Pour John McEnroe, «un mini Agassi». Pour d'autres, c'est «Bart Simpson», un affreux jojo. Objectivement, Lleyton Hewitt, pas encore 19 ans est l'actuel n° 1 du nouveau classement l'ATP, après ses deux victoires chez lui, à Adélaïde, et à Sydney. Un môme au short de basketteur, à la chemise en vrac, à la casquette à l'envers, qui taille sa route tranquillement à l'Open d'Australie. En ponctuant ses coups d'un poing rageur, d'un regard féroce. En se frappant la poitrine, en invectivant le ciel, en encourageant le public à le soutenir.

Poids plume. Il a remporté sa première victoire dans un tournoi pro, à Adélaïde, à 16 ans et 10 mois (il était alors classé 550e). Et trois autres depuis. Il a fini 1999 22e mondial. Avec Mark Philippoussis, il est le héros de la campagne victorieuse de l'Australie en Coupe Davis l'an dernier. A 18 ans, il remporte ses deux match de quart de finale à Boston, contre le très expérimenté Todd Martin, et Alex O'Brien. A Brisbane, en demi-finale, sur gazon, il balaye les Russes, Marat Safin, et Evgueni Kafelnikov, ex n° 1 mondial, avec la même maturité, la même agressivité. A Nice, il laisse la vedette à Philipoussis. Mais Pioline, qui l'a battu, a remarqué sa forme. «Il joue très bien, ce n'est pas un mystère; il est très rapide, il se bat bien.»

Lleyton