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Libération

TENNIS. Seuls Julie Halard, Sandrine Testud et Arnaud Clément restent en lice en Australie. L'armée française n'est plus légion.

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publié le 24 janvier 2000 à 21h43

Melbourne correspondance

Cinq représentants français étaient encore en lice, samedi, pour la deuxième semaine de l'Open d'Australie. Dimanche, ils n'étaient plus que trois. Mary Pierce a été battue en deux sets (7-5, 6-4) par la Japonaise Aï Sugiyama. «J'ai mal joué, j'ai fait trop de fautes», reconnaît Pierce, pourtant une habituée aux bons résultats à Melbourne (victoire en 1995, finale en 1997). «Il faut que je travaille mon revers et mon jeu de jambes.» Nicolas Escudé, lui, avait peut-être cru faire le plus difficile en éliminant deux anciens vainqueurs de tournois du grand chelem, l'Américain Jim Courrier, au premier tour, puis le Hollandais Richard Krajicek. Mais après un succès aisé contre le Suédois Andreas Vinceguerra, Escudé s'est retrouvé opposé au Marocain Hicham Arazi. Un ami. «On se connaît très bien, reconnaissait le Français, avant le match. Ça va se jouer à quelques points.» Bien vu. Quelques grosses erreurs du Français ont scellé la victoire du Marocain. Hicham Arazi a, lui, déroulé un jeu brillant, inventif, rapide, tant en défense qu'en attaque. De quoi s'imposer sans souci (6-4, 6-3, 7-6). «Son jeu me convient, a déclaré Arazi. Il ne monte pas trop à la volée, joue toujours à la même cadence. Il a une seule tactique et ne la change pas au cours du match, a-t-il dit de son ami. La mienne a été de casser son jeu. Et ça a marché.»

Testud contente. De son côté, Sandrine Testud a éliminé la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn, 4-6, 7-5, 6-2. Avec la promesse d'