L'examen à l'Assemblée du projet de loi sur le sport débute ce soir.
Il s'agit de trouver une réponse politique et financière à l'affaiblissement des fédérations sportives, voire à leur risque d'éclatement, causé par un afflux d'argent et d'intérêts ne concernant qu'une poignée de grands clubs professionnels, le football montrant, en l'espèce, la voie. La loi présentée par Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, entend défendre l'encadrement du mouvement sportif, dans toutes ses diversités de pratiques. Elle entérinera aussi la taxe de 5% sur les droits audiovisuels des épreuves sportives, dont le principe est déjà inscrit dans la loi de finances 2000. De nombreux amendements ont été déposés par les parlementaires, dont les principaux «agréent» la ministre.
Quelles sont les grandes lignes du projet que vous défendrez?
Cette loi sur l'organisation et la promotion des activités physiques et sportives parachève le travail législatif entrepris en 1998 et qui refond la loi de 1984. Après la loi de décembre dernier sur le statut des clubs et la protection des mineurs, elle vient défendre la vie associative et sportive en redonnant une cohésion au mouvement sportif à travers le rôle réaffirmé des associations et des fédérations, des bénévoles et des éducateurs, et l'introduction d'une mutualisation.
Vous faites référence à cette taxe de 5% prélevée sur les contrats de droits audiovisuels sur les épreuves sportives. S'agit-il de faire payer les sports pauvres par les