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Libération

Rugby. Le Tournoi débute samedi. Avec l'Italie. L'epreuve par six.

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publié le 5 février 2000 à 22h25

La première journée du Tournoi des six nations, samedi, devrait

satisfaire les curieux tout en offrant de jolies séquences de ballon ovale. Première explication au sommet des nations du Nord depuis la Coupe du monde, elle offrira trois matchs aux saveurs bien différentes. L'Angleterre, meurtrie d'avoir offert une aussi belle résistance aux All Blacks en matchs de poule pour être éliminée en quart de finale par l'Afrique du Sud, se devra d'illustrer une préparation hors pair en en remontrant aux gaillards irlandais. Le XV à la Rose, animé par un nouveau capitaine, le demi de mêlée Matt Dawson, aura à coeur de prouver qu'elle est la plus belle équipe du Nord. Une réputation envolée en quatre-vingt minutes sur cette même pelouse de Twickenham par un bel après-midi d'automne, devant un public anglais en transe, séduit par la grâce d'un XV tricolore éliminant les favoris néo-zélandais de la course à la coupe Webb Ellis. L'entraîneur Woodward, vilipendé depuis la Coupe du monde, se doit de rabibocher l'équipe avec son public.

Dégelées. Les yeux écarquillés scruteront surtout l'entrée en lice de l'Italie, la sixième nation, qui recevra l'Ecosse, vainqueur du tournoi 1999, à Rome (lire ci-contre). Le XV encore vierge d'emblème se fera-t-il ridiculiser à l'instar des dégelées de plus de 100 points encaissées en 1999 contre l'Afrique du Sud en test-match ou contre les All-Blacks en Coupe du monde? Ou le nouvel entraîneur néo-zélandais Brad Johnstone, ancien manager du XV fidjien, saura