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Libération

TENNIS. En Coupe Davis vendredi, le Brésil a gagné les deux premiers simples. Les Français tombent au pays de Kuerten.

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publié le 5 février 2000 à 22h24

Rio, correspondance.

C'est la première fois en Coupe Davis que les Français affrontent les Brésiliens chez eux. Et ils pourraient bien souhaiter que ce soit la dernière. Ils s'attendaient à un piège. Pioline est tombé dedans le premier vendredi, contre Fernando Meligeni, vainqueur du premier match en cinq sets (7-5, 5-7, 4-6, 6-1, 6-4) en plus de trois heures et demie et dans une ambiance de feu. Jérôme Golmard l'a suivi, battu en quatre sets par Kuerten (6-3, 3-6, 6-3, 6-2).

Les Brésiliens ont mis tous les atouts de leur côté. L'événement se déroule à Florianopolis, une ville du sud du pays, berceau de Gustavo Kuerten, le numéro 1 local. Et c'est évidemment sur terre battue, la surface préférée de «Guga» et Meligeni, que les Brésiliens ont choisi de retrouver la France (contre laquelle ils avaient perdu, l'an dernier, en quart de finale sur une surface rapide, à Pau).

Marginal. Né à Buenos Aires et naturalisé brésilien, Meligeni a pu apprécier, hier, le soutien de la colonie de vacanciers argentins qui, comme chaque été austral, a envahi l'île de Florianopolis. Le climat chaud (jusqu'à 35 degrés en cette saison) et humide (le match Pioline-Meligeni a été retardé de plus d'une heure, hier, à cause d'une grosse averse) leur est aussi favorable. Au Brésil, «pays du football», le tennis reste marginal. Un spot télé de Pepsi tourne même cette situation en dérision. On y découvre «Guga» jouant avec le footballeur Denilson. Celui-ci, qui ne sait même pas tenir sa raquette, se plong