Limoges correspondance
Grand manitou du financement du Limoges CSP, Didier Rose est sorti de prison vendredi. Mais le club de basket est à la recherche, encore et toujours, de 10 millions de francs pour terminer le championnat. Pour moitié, ces difficultés de trésorerie s'expliquent par un crédit bancaire débloqué l'an dernier par le Crédit agricole. Le Limoges CSP devait le rembourser au moyen d'une collecte auprès d'entreprises locales, laquelle n'aurait pas donné de résultats. La faute de la ville de Limoges et du conseil général, d'après la direction du club: «Les collectivités territoriales avaient pris l'engagement de faire en sorte que le club ait un apport de 5 millions de francs de la part d'entreprises. Après, tout dépend de la manière dont on sollicite les encouragements. Si on les sollicite de manière fortement appuyée, ça peut se faire. Si on les sollicite de manière peu appuyée, ça ne se fait pas.»
«Rêve». Ces propos édifiants seraient justifiés par les appels répétés du club en direction des collectivités locales pour obtenir des aides financières, alors que le plafond légal des subventions allouées par la ville de Limoges et le conseil général est atteint pour cette saison. «Tout ça, c'est du rêve, affirme Michel Kiener, adjoint au maire. Comment voulez-vous qu'une collectivité locale s'engage à faire payer des entreprises? C'est invraisemblable.»
Seule certitude, le maire de Limoges et le président du conseil général sont intervenus pour que la banque accorde