La première journée du 8e tournoi Open Gaz de France, disputée hier,
était une agréable mise en jambe avant le début des choses sérieuses, aujourd'hui, et l'entrée en scène des quelques vedettes ayant daigné faire un crochet par Paris. Il est vrai qu'avec sa dote de 535 000 dollars (3,5 millions et demi de francs tout de même), l'épreuve parisienne n'est pas la plus attrayante du tournoi féminin s'il n'est question que d'argent , surchargé de rendez-vous sur les cinq continents.
Cette année encore, les forfaits des meilleures joueuses mondiales sont légion. Les trois premières au classement WTA, Martina Hingis, Lindsay Davenport et Venus Williams, ne viendront pas, cette fin de semaine, sur les bords de la Seine. La Suissesse a le sentiment de ne plus être la bienvenue dans la capitale depuis l'épreuve que lui a fait subir le public français à Roland-Garros en juin 1999. Davenport, victorieuse à Melbourne, est revenue fourbue d'Australie et préfère se ménager avant des affrontements plus sérieux.
Les curieux apercevront l'aînée des Williams, mais dans les loges de Coubertin d'où elle encouragera sa «petite» soeur Serena, présente sur le court pour y défendre son trophée. Hormis la poupée Anna Kournikova, qui a sollicité une invitation de dernière minute, Serena Williams sera l'une des rares vedettes à pimenter cet Open de France. Elle tentera de voler la vedette à une flopée de joueuses françaises, qu'elle avait martyrisé sans états d'âme l'année passée pour finalement rempo