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Libération

Rallye. Après les incidents techniques de Monaco. En Suède, Peugeot veut se racheter.

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publié le 11 février 2000 à 22h18

Pour ne pas entrer dans des considérations trop techniques, c'est

donc une vulgaire histoire de masse qui a immobilisé deux des trois Peugeot au départ de la deuxième étape du rallye de Monte-Carlo, tandis que la dernière 206 WRC restait à quai à cause d'un défaut de lubrification ayant entraîné un problème de transmission.

Peugeot, qui affiche de hautes ambitions cette saison dans le championnat du monde des rallyes, ne pouvait pas imaginer un scénario plus catastrophe pour son retour à plein temps dans cette discipline. Outre la déplorable incidence sur le plan marketing, ce triple abandon dans le plus médiatisé des rallyes (1) a surtout coûté de précieux points au constructeur français. Corrado Provera, le directeur de Peugeot-Sport reconnaît que cette déconfiture lui reste en travers de la gorge. «L'idée n'était pas de vaincre à tout prix au Monte-Carlo, mais bien de marquer régulièrement des points un peu partout, et dans chacune des quatorze épreuves du championnat.» Avec un barème de points désormais calqué sur celui de la F1, qui ne récompense que les six premiers, il devient indispensable de saisir toutes les occasions.

Après le coup de froid monégasque, les pilotes Peugeot savent qu'ils ne disposent plus d'aucun joker. D'autant qu'en Suède, il n'y aura ­ comme prévu ­ que deux Peugeot au départ pour le Français François Delecour et le Finlandais Marcus Gronholm. Les statistiques de ce rallye sont d'ailleurs favorables aux pilotes scandinaves, un pilote non nordique ne