La piscine Georges-Vallerey à Paris accueille ce week-end la 11e
étape de la Coupe du monde de natation en petit bassin. 280 nageurs sont annoncés, dont l'Américaine Jenny Thompson, triple championne du monde 1999 sur 100 m libre, 50 m et 100 m papillon, et le Néerlandais Pieter Van den Hoogenband, sextuple médaillé d'or européen l'an dernier. Côté français, Roxana Maracineanu, championne du monde 1998 du 200 m dos à Perth, devrait assurer le spectacle. Mais les Parisiens seront privés de Ian Thorpe, le prodige australien de 17 ans, qui a renoncé à participer. Dimanche, à l'issue de son nouveau record du monde du 200 m nage libre, il avait contesté les procédures de contrôle antidopage appliquées par la fédération internationale. Par ailleurs, il a réfuté les accusations de dopage portées par l'entraîneur allemand Manfred Thiesmann.
«Nager, c'est s'immerger. Les meilleurs nageurs sont ceux qui trouvent des solutions aquatiques pour aller plus vite. Et ça, c'est bien fini maintenant.» Claude Fauquet, directeur des équipes de France, a le ton de celui qui s'apprête à faire le deuil de sa natation idéale. En autorisant le port de la combinaison (qui ne doit cependant pas couvrir les pieds, les mains et la tête) en compétition en décembre, la Fédération internationale de natation (Fina) a fait faire un saut qualitatif à la nage: en maillot intégral, un nageur gagne en flottabilité et en hydro-dynamisme. Et à défaut de se transformer en homme ou femme dauphin, peut se métamorphose