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Libération

FOOT. Battu à domicile en Coupe de France, Marseille n'en finit plus de sombrer. Gueugnon, plaies et bosses pour l'OM

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publié le 14 février 2000 à 22h16

Où va l'Olympique de Marseille? Les quelques téléspectateurs

marseillais qui ont regardé en direct sur OM TV ­ une première! ­ la rencontre opposant leur équipe à celle de Gueugnon pour le compte des 16es de finale de la Coupe de la France, tout comme les 15 000 inconditionnels qui occupaient les travées du Stade vélodrome samedi soir, se posent encore la question. Et l'avenir leur apparaît bien sombre alors que les joueurs marseillais disputeront demain soir un match clé du championnat de France de D 1 face au PSG, l'ennemi héréditaire déclaré. Car ce n'est pas en moins de 48 heures que les Phocéens peuvent espérer oublier le traumatisme d'une nouvelle défaite qui les place, plus que jamais, au bord du gouffre. Et encore, en ne s'inclinant que par un but d'écart (3-4) face aux vaillants Bourguignons de D2, les joueurs de l'OM ont évité un affligeant 0-4 au Stade vélodrome qui leur pendait encore au nez à vingt minutes de la fin.

Casoni menace. L'entraîneur Bernard Casoni n'a pas trouvé d'excuses pour ses joueurs. «Je suis à la fois en colère et déçu de leur comportement et de leur état d'esprit. On est passifs" On est retombé dans nos travers. J'aurais voulu voir plus d'orgueil. Il faut réagir mentalement. C'était un non-match. Je me demande encore pourquoi.» Et Casoni d'attendre une réaction contre Paris. «Quand on n'est pas bon, on travaille et on ferme sa gueule», résume-t-il, avant de conclure: «Si les joueurs passent au travers contre Paris, c'est qu'ils n'ont rien à f