Pour la première fois de sa jeune histoire, le Stade de France sera
archicomble cet après-midi (1). Mieux que pour la Coupe du monde de foot (2). Une affluence logique puisque le XV de France y recevra le XV à la Rose pour la deuxième journée du Tournoi des six nations. Les Français ayant disposé des Gallois et les Anglais de l'Irlande, il y a quinze jours, le gagnant du match a de fortes chances de remporter le premier grand chelem de cette nouvelle compétition où l'Italie a réussi son entrée en corrigeant les Ecossais à Rome. L'exploit tant convoité de part et d'autre échappe à l'Angleterre depuis cinq ans, à la France depuis son doublé historique de 1997-1998.
Mais les 79 800 spectateurs attendent surtout d'assister au plus beau match du tournoi, le plus bel affrontement entre deux équipes du Nord. Bernard Laporte, le nouvel entraîneur français, n'a pas caché que l'adversaire constituait à ses yeux «la plus belle équipe du monde», tandis que tous les supporters anglais ont encore dans les yeux l'époustouflante prestation du XV de France début novembre à Twickenham, en demi-finale de la Coupe du monde, débordant des All Blacks, sous la houlette de Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux.
Problèmes d'ouverture. La curiosité des amateurs de ballon ovale ne pourra qu'être décuplée par les remaniements de dernière minute de l'équipe de France pour faire face aux blessures, plus ou moins récentes. C'est l'ouverture qui a cristallisé les déboires, côté français. Après le forfait