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Libération

Rugby. L'Angleterre bat les Bleus au Tournoi des six nations. Saint-denis morne plaine.

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publié le 21 février 2000 à 22h42

France-Angleterre: 9-15

Pour l'Angleterre. Cinq pénalités: Wilkinson (12e, 19e, 30e, 56e, 66e).

Pour la France. Trois pénalités: Dourthe (45e, 51e, 73e).

Au terme de la deuxième journée, l'Angleterre reste seule prétendante au premier grand chelem du Tournoi des six nations, après sa victoire samedi sur la France au Stade de France, 15-9. Cinq coups de pied à trois. Dans une ambiance de plus en plus détestable, où le public siffle à tue-tête l'entrée des visiteurs, puis, systématiquement, les coups de pied toujours très sûrs du demi d'ouverture anglais Wilkinson, l'équipe de France s'est inclinée, fourbue, mais fière d'un gros match tout en défense. «Pendant la première mi-temps, on ne touche pas un ballon», tranchera, lucide, le capitaine Fabien Pelous, après la rencontre. A une exception près: ce diable de Dominici a réussi une fois à percer le rideau anglais pour faire une passe à Lombard, qui aplatit. L'arbitre de touche salue l'essai français. L'arbitre australien, six mètres en retrait de l'action, caché par Dourthe ­ lui-même accroché par un adversaire pour l'empêcher d'aller au soutien ­ refuse de le valider pour un en-avant très discutable. Au ralenti, les experts conviendront que la règle est appliquée à la lettre, en cela que le départ du ballon lancé d'une seule main se dirige vers l'en-but. Une règle sévère. Occasions françaises. On pourrait épiloguer des heures sur le résultat de la rencontre, si la France avait mené au score pour la première fois du match à la