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Libération

Tennis. Elle se fait battre à Hanovre par Serena Williams. Il tombe Henman à Rotterdam. Mauresmo plie en demi, Pioline emballe en finale.

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publié le 21 février 2000 à 22h41

Les amateurs de tennis féminin attendaient avec impatience une

nouvelle confrontation entre l'Américaine Serena Williams et la Française Amélie Mauresmo. Après le rendez-vous raté ­ pour cause d'élimination prématurée de Mauresmo ­ à l'Open Gaz de France il y a dix jours, la confrontation a eu lieu samedi à l'occasion de la finale du tournoi de Hanovre, en Allemagne. Et les amoureux du beau jeu n'ont pas été déçus. Après une premier set «pour voir» et perdu 2-6 par la Française, le match a pris une autre dimension au deuxième set, qui s'est achevé à l'avantage de Mauresmo lors d'un tie-break du plus haut niveau.

Au tie-break. Ce duel de cogneuses, qui n'ont pas hésité à quitter le fond du court pour se ruer à plusieurs reprises au filet, a duré plus de deux heures et demie pour s'achever sur un nouveau tie-break qui décidait de la victoire. Et elle est revenue à la jeune Américaine, 6-2, 6-7 (4-7), 7-6 (7-3), qui n'a pas hésité a affirmer: «Je suis forte et je ne peux être battue que par moi-même.» Même si elle ne s'est pas trouvée au mieux face à la Française: «Lors de ce match, j'ai eu des problèmes avec mon coup droit.» Personne n'a remarqué cette faiblesse. Ni les séquelles de sa blessure au genou qui l'avait contrainte à l'abandon à Paris. Mauresmo, après un match de très haut niveau, pouvait saluer le public la tête haute. Ce n'était pas tout a fait le cas d'Anne-Gaëlle Sidot, malmenée puis battue par la Tchèque Denisa Chladkova 6-3 6-7 (5-7) 7-6 (7-4) en demi-finale.