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Libération

FOOTBALL. En pleine crise, les Marseillais se relancent en Ligue des Champions. L'OM fait la leçon à Chelsea

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publié le 1er mars 2000 à 23h08

Marseille-Chelsea 1-0

But: Pires (16e) Il ne faut jamais désespérer de l'OM. Au bord de la catastrophe sportive, donc économique, le club a toujours des ressources; dans les guiboles, au moins. En battant Chelsea, les Marseillais se sont retrouvés au moment où on les attendait le moins, comme souvent dans cette saison pourrie.

Au départ, franchement, on n'y croit pas. La pelouse est une planche savonneuse ­ il a plu, ça glisse ­, les gradins à moitié vides ­ 150 à 500 francs la place, qui peut se permettre ça à Marseille? ­, et l'affiche s'annonce complètement déséquilibrée, entre un OM qui crise depuis de longs mois et un Chelsea serein autour de ses stars qui parlent toutes les langues. Alors, les supporteurs se tâtent: ne vaudrait-il pas mieux concentrer ses efforts sur le maintien en Division 1, où l'OM est 13e, avec seulement quatre points d'avance sur le premier relégable, et lâcher carrément cette Ligue des Champions où les chances d'atteindre les quarts de finale sont minimes?

Car l'OM attaque la partie bon dernier de son groupe D, avec 0 point au compteur en deux matches (défaites contre Feyenoord et Lazio) et une différence de buts de -5. En plus, il manque les titulaires de la défense: Porato et Gallas blessés, Fischer et Perez suspendus, Franck Dumas non qualifié" Et en face, il y a Desailly et Deschamps, qui portaient le maillot de l'OM en 1993 quand la bande à Tapie a gagné cette coupe d'Europe. Sur le papier, Chelsea paraît autrement plus solide que cette improba